histoire de la mode en France

La mode vestimenatire convoquent les mots « costume » et « habit », elle mêle coutumes, usages, et habitudes. Cependant, elle valorise moins les traditions, que la nouveauté, le « bon goût ». La mode (au sens latin de modus) est une question de posture, d'attitude et d'apparence et donc de codes. Au proverbe: " dit moi qui tu hantes, et je te dirait qui tu es". après mures réflexions, n'aurait-on pas raison de rajouter; "dis moi comment tu t'habille et je te dirai quel est ton caractère". 

Chaque génération a ses nouvelles modes et ses élégant(e)s qui leur sont associés. Si dès le xvie siècle plusieurs livres, en particulier français et italiens, sont publiés sur la mode du temps, l'un des premiers ouvrages sur son histoire est peut-être celui de Cesare Vecellio, édité à Venise en 1590 et intitulé Habiti Antichi et Moderni di tutto il’Mondo.  C'est surtout à partir du milieu du xixe siècle que la publication de tels ouvrages s’accroît, en commençant par Histoire de la mode en France (1858) d'Emile de la Bédolliére, sans compter l'édition de nombreuses estampes en couleurs mettant en scène des silhouettes

grâce, vivacité; voila ce qui distingue les françaises. nous retrouvons les qualités et les défauts de nos compatriotes reproduits dans leurs manières de se vêtir. l’histoire du costume rappelle que la mode opère comme un miroir de la société à la veille du XXe siècle, les revues médicales discréditent le port du corset, perçu comme un danger pour la santé. Dès lors, des couturiers précurseurs comme Madeleine Vionnet, Paul Poiret, puis Coco Chanel, favorisent la liberté de mouvement par leurs créations. 

révolutionnaire et en avance sur son temps, Gabrielle Chanel soufflait un vent de liberté sur le vestiaire des femmes dès les années 1920. Libérées de leur corset, elles respirent, sortent vêtues de jersey pour conduire de grosses cylindrées et jouent au tennis. 

  les élégants pyjamas de plage font sensation et conquièrent les suffrages des Françaises. Le succès de ce vêtement nouveau tient également au fait qu’il se présente comme un compromis entre vêtement féminin et habit d’homme, comme une sorte de "troisième sexe" vestimentaire susceptible de contenter tout le monde.

  La créatrice britannique Mary Quant popularise cette pièce.

La mini devient un symbole de la jeunesse rebelle. l’ourlet rehaussé coïncide avec la libération sexuelle des femmes. Les clientes de Mary Quant réclament des jupes toujours plus courtes, si bien que la designer affirme que ce sont les femmes dans la rue qui ont inventé la minijupe

C’est une des pièces iconiques d’Yves Saint Laurent. ce costume était réservé aux hommes. Toutefois, au lieu de déguiser la femme, le couturier parisien reprend les codes de cet ensemble et les adapte au corps féminin.

Grace Jones incarne à elle seule tout le mordant des années 1980. Artiste aux multiples talents, elle pose sa voix profonde sur des classiques, tels que Slave to the Rhythm et La vie en rose. D’Azzedine Alaïa à Issey Miyake, les designers s’arrachent sa silhouette sculpturale. La reine du disco est une pionnière à qui aucun homme ne dicte le comportement.

 J’habille les vraies filles, pas les fantasmes ni les femmes avec chauffeur!

 c’est à 15 ans qu’Isabel Marant tombe amoureuse de la couture. elle commencera par customiser ses vêtements pour être originale et part à la recherche de tissus souvent vintage. elle prend conscience du métier autour de cette passion. Elle commence à vendre quelques-unes de ses créations sur les marchés. le style Marant prend vie

Victoria Beckham fait plus de bruit par son talent de designer que par sa voix de chanteuse pop.. En 2008, elle fonde une marque à son nom. Ses créations haut de gamme, féminines, intemporelles et surtout portables, lui assurent la crédibilité auprès de ses pairs. Et parce que rien ne l’arrête, elle a lancé At Home, une ligne de décoration d’intérieur.

 Chanel s’impose à la Fashion Week avec une scénographie spectaculaire pour son défilé de printemps:

Karl Lagerfeld transforme le Grand Palais en boulevard haussmannien. Surprise, à l’heure du final, les modèles manifestent en scandant des slogans féministes. Si le show, aux airs de Mai 68, fait écho à la tradition française des protestations de rue, le message de Lagerfeld est plus provoc que politique. Toutefois, Chanel aura eu le mérite d’avoir introduit les luttes féministes dans les défilés de mode.

 Le mouvement anti-soutien-gorge prend de l’ampleur chez les jeunes. Un sondage, en France, révèle que 18% des femmes de moins de 25 ans délaissent les soutifs, contre 4% avant le confinement. La raison? Le besoin de confort, mais également l’absence de pression sociale lorsqu’on est chez soi. Car oui, les seins sont plitiques. Déjà, dans les années 60, des féministes revendiquent l’abandon du soutien-gorge

une femme d'observation a dit: il est permis de rêver avec un chapeau bleu, mais il est défendu de pleurer avec un chapeau rose. Cette remarque montre l'accord entre la situation morale et la tenue qu'il convient de porter.  

à la fin du XIXe siècle, Gabriel de Tarde développe une sociologie de l’imitation-mode.: "la société est un ensemble organique à la vie indépendante des individus qui la constituent". Pour Tarde, elle n’est jamais qu’une addition et une association d’individus qui s’imitent entre eux.

Quand, une sociologie de la mode vestimentaire se développera, une autre interrogation reviendra de manière récurrente. La mode dépend-elle de l’histoire ou, au contraire, poursuit-elle une évolution autarcique, indépendante des changements sociaux et économiques ?  Une majorité d’auteurs, quel que soit le champ précis dans lequel s’exerce leur enquête, a penché en faveur de l’idée que la mode est système ordonné et endogène.  par conséquent, c’est bien l’importance qu’elle prend d’un point de vue éthique, en définissant des nouvelles normes et valeurs.   

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​​​​​​sur notre terre classique du caprice, l'empire de la mode se fait sentir beaucoup plus qu'ailleurs. De réputation mondiale, la mode française véhicule, depuis plus de trois siècles, une image d’exception liée au luxe et à la création artisanale. 

La France incarne très souvent le pays de l’art de vivre et du luxe, et est perçue comme le pays des grandes marques mais elle est également reconnue pour la qualité exceptionnelle de ses artisans et des petits créateurs, de leurs savoir-faire et de la qualité de leurs produits.

La filière mode rencontre aujourd’hui de nouvelles problématiques : transformation des comportements des consommateurs, importance de l’expérience client, intégration de nouvelles technologies, création 3D, données numériques, attention particulière aux ressources et à l’environnement. De la production à la vente, la mode doit rester compétitive, tout en maintenant l’excellence et la créativité.