lingerie

Autrefois appelée linge de corps parfois qualifiée de dessous, le terme « lingerie » a longtemps désigné les sous-vêtements féminins, même si depuis les années 1990 certains sous-vêtements masculins peuvent aussi entrer dans cette définition.

La lingerie a toujours été un indispensable des garde-robes féminines, et a servi de tout temps à modeler le corps des femmes que ce soit pour masquer leur féminité ou pour l’affirmer.

Déjà sous l’antiquité, les femmes utilisaient des vêtements en cuir pour contenir leur poitrine et avoir un aspect plus androgyne. L’apparition du corset, à la Renaissance, aide à maintenir le corps des femmes droit pour une posture plus noble, mais qui montre aussi une image de fermeture d’âme et de mœurs. La silhouette est alors conique et la taille est réduite au point de comprimer les côtes. Ses bretelles projettent les épaules en arrières donnant un dos étroit sublimant le port de tête. Le corset garde cette forme jusqu’au XVIIIe siècle, puis il prend par la suite une forme de sablier : tout en courbe il réduit la taille, et n’écrase plus les seins mais les soutiens et les sépare.

C’est à partir de la fin du XIXe siècle, que le premier prototype de soutien-gorge est présenté par Hermine Cadolle. Il sépare la poitrine en deux mais reste tout de même lié au corset.
Avec la première guerre mondiale, les femmes ne se préoccupent plus de leurs dessous mais du travail à accomplir. La pénurie de textile amène les femmes à économiser le tissu, la lingerie se doit d’être fonctionnelle et non sexy. Fini les nuisettes sexy et pas chères l’heure est à l’économie !

La révolution sexuelle des années 70 marque un véritable tournant pour le marché de la lingerie. Avec le féminisme naissant le soutien-gorge est boudé, puisque la libération de la femme passe par la libération du corps. S’il est encore utilisé, le soutien gorge est sans coutures, léger et transparent. Enfin, la vague hippie, se tourne vers les matières plus naturelles tel que le coton ou la dentelle.

Dans un soucis de sensualité et d’élégance, Chantal Thomass crée une collection où les bas, porte-jarretelles, serre tailles et guêpières sont à l’honneur. Ils apportent une touche sexy et sophistiquée à la lingerie féminine. De la lingerie sexy et pas chère à la lingerie fine et onéreuse, elle est incontestablement un objet de séduction et d’érotisme.

À partir des années 2000, le corps prend une place centrale dans la société. La lingerie se doit donc d’être confortable douce et sensuelle tout en étant glamour. Son but : faire que les femmes se sentent belles et attractives. Les magasins spécialisés en lingerie se multiplient, et elle devient surtout un accessoire de mode à part entière. Aujourd’hui la lingerie est à la fois fonctionnelle et un atout de séduction. Les couleurs sont de plus en plus vives, les tissus de plus en plus divers et les formes variées afin de correspondre à chaque morphologie.

Différentes tendances peuvent être distinguées en matière de lingerie dans les collections, tendances qui se croisent :

 Les imprimés ou la couleur, se rapprochant des collections de maillots de bain ;

la lingerie rétro, inspirée d'ancien modèles, avec une prédominance pour les années 1950 ;

 la lingerie confort, par l'utilisation de matières douces et coupes agréables ;

la dentelle, comme la broderie, composant classique de la lingerie qui n'a jamais disparu des collections.

La lingerie est un des vêtements usuels les plus difficiles à réaliser. Elle peut être constituée de 15 à 30 éléments différents (bretelles, armatures, agrafes, dentelles, broderies, ornements…) et nécessiter 15 à 20 fibres naturelles ou synthétiques. En fonction de sa complexité, la réalisation d'un soutien-gorge peut prendre de 9 à 20 minutes pour un(e) mécanicien(ne) expérimenté(e), ou dans les usines de la grande distribution (travail à la chaîne).

Depuis plus de cent ans, la France est reconnue dans le monde entier pour le talent de ses corsetiers et sa manière unique de façonner cette matière délicate qu’est la dentelle.  La force des maisons de corseterie françaises est d’avoir su conserver depuis si longtemps un savoir-faire exceptionnel, tout en étant capables de suivre l’évolution des demandes et des morphologies dans des créations au style unique. La corseterie implique l’utilisation d’armatures et de différents élastiques nécessitant des réglages également très précis, en vue d’un aspect optimal du produit fini. Adapter la fabrication à chaque produit, selon les matières utilisées et les types d’élastiques, nécessite un savoir-faire minutieux et non automatisé. 

Ce savoir-faire exceptionnel de la corseterie française a failli disparaître à cause des délocalisations qui ont mis à mal notre industrie textile. Trois anciens cadres de la marque Aubade ont refusé le fatalisme de sa délocalisation.  En 2010, ils ont décidé de préserver sur place, dans la ville de Chauvigny en Poitou-Charentes, ce savoir-faire français, en créant la marque indiscrète. Le choix d’une fabrication locale s’inscrit dans une démarche écoresponsable qui privilégie les circuits courts, avec l’utilisation de matières produites en France, ou dans des pays européens limitrophes. Le recyclage est un autre moyen de réduire l'empreinte environnementale. Il peut s’agir de l’utilisation de matières recyclées, mais aussi d’un recyclage des déchets comme les chutes de tissu, inévitables malgré l’optimisation de la découpe. Les marques françaises écoresponsables vont jusqu’à impliquer les consommateurs dans leur démarche. Elles sont de plus en plus nombreuses à préférer une fabrication sur commande, pour éviter le gaspillage dû aux stocks. Le service après-vente d’indiscrète propose des réparations ainsi que des remplacements, par exemple d’armatures ou d’agrafes, afin d’inciter ses clientes à une consommation responsable.

1) La création

La conception

Des croquis sont réalisés selon l’ambiance souhaitée pour la prochaine collection : ambiance bien évidemment glamour ou romantique, mais aussi rétro, moderne ou vintage, ou encore sud-américaine.

La recherche des matières

Leur qualité est primordiale, si bien qu'elle précède parfois la création de certains modèles.

La mise au point du prototype

Est réalisé ensuite le montage des prototypes, c’est-à-dire des premiers produits fabriqués sur la base des croquis. Tant que le résultat ne conviendra pas au styliste, des modifications successives seront à l’origine de nouveaux prototypes. Une fois qu’un prototype a fini par être validé, une mise au point est réalisée pour que dans toutes les tailles, le soutien-gorge aille parfaitement. On obtient alors l’article référent de la production, qui peut être lancée.

2) La fabrication

 Le temps passé à fabriquer un soutien-gorge révélateur du savoir-faire et des exigences de la corseterie française.

La découpe

Un jeu d’imbrication a été réalisé informatiquement pour réduire au maximum les déchets de coupe grâce à un « matelas » : tous les morceaux à couper dans un même tissu (correspondant à différentes formes de produits et tailles) sont placés de façon à réaliser une superposition de couches ; si ce matelas a 10 couches, 10 produits vont pouvoir être découpés en même temps. Sur ce matelas est mis un tracé sur papier (le patronage) correspondant au placement.

On extrait une partie du matelas (qui peut être long de 8m) par une découpe très précise sur chaque morceau, effectuée à la main. On emporte cette partie du matelas sur une scie à ruban qui va servir à le découper, toujours manuellement, en suivant le pourtour du patronage, c’est-à-dire des pièces tracées.

L’assemblage

Le temps passé à cette étape de la fabrication d’un soutien-gorge de la marque indiscrète est de 70 mn en moyenne, contre 17 pour le soutien-gorge d’une fabrication industrialisée. Dans un soutien-gorge d’indiscrète, il y a en moyenne 42 pièces différentes à assembler. Ce nombre de pièces peut être augmenté pour une adaptation nécessitée par l’état de santé de la cliente ou une personnalisation liée à sa morphologie. A cela s’ajoutent les exigences de la structure, comme celle des dos, qui sont en deux parties, et du type de fabrication, particulièrement soigné.

Le montage d’un soutien-gorge utilise une quinzaine de machines, ayant chacune une spécificité de point de piquage. Comme chaque couturière œuvre à la totalité de l’assemblage d’un soutien-gorge, elle sait travailler avec toutes ces machines.

Le contrôle qualité 

Après le montage, tous les articles sont transmis au poste de finition, pour le contrôle qualité. Chaque produit est « épluché » : tous les fils, élastiques et galons sont coupés à ras, les mesures contrôlées, la conformité du produit à l’article référent de la production vérifiée…

L'expédition

Les articles sont transmis au poste de préparation de commande. 

Sous-vêtement

Historiquement, la première fonction du sous-vêtement a été de protéger la peau contre la friction et la gêne provoquée par l'envers des costumes alors richement brodés et ornementés.

Il peut servir dans une optique de pudeur si un vêtement de dessus est trop transparent, par exemple ou à l'inverse véhiculer une fonction érotique.

Il peut aussi avoir une fonction de remodelage du corps avec le corset, la gaine, le panty, la culotte dite ventre plat, etc.

Il a aussi une fonction de protection contre les rigueurs du climat : absorption de la sueur ou bien protection contre le froid, en particulier avec des sous-vêtements longs.

Depuis la fin du xxe siècle, il a aussi une fonction de protection bactériologique dans laquelle l'usage du coton est favorisé.

Dans la province canadienne du Québec, on emploie aussi le terme bobettes pour désigner les sous-vêtements, indifféremment masculins ou féminins.

Vêtement de nuit

Un vêtement de nuit est un vêtement, plus précisément un vêtement d'intérieur, conçu pour être porté pendant le sommeil. Le style de vêtement de nuit porté peut varier avec les saisons, les styles plus chauds étant portés dans des conditions plus froides et vice versa. Certains styles ou matériaux sont sélectionnés pour être visuellement attrayants ou érotiques en plus de leurs objectifs fonctionnels.

Soutien-gorge

Le soutien-gorge, ou la brassière au Canada, est un sous-vêtement féminin composé de deux bonnets servant à soutenir et protéger, dans une certaine mesure, ainsi qu'éventuellement mettre en valeur les seins. Il peut être assorti à d'autres pièces de lingerie (porte-jarretelles, shorty, slip, string, etc.).

Maillot de bain

Le maillot de bain, ou le costume de bain en Suisse et au Canada1, est un vêtement destiné à cacher certaines parties du corps lors de la pratique de la natation, de la baignade, de la détente au bord de l'eau (plage, bronzage…) ou, plus généralement, lors de toute activité de plein air.